Le Rio Celeste |
L'endroit où les Dieux ont rincé leurs pinceaux |
L'ami Coati |
Ficus multicentenaire |
J'ai enfin vu un toucan :) |
La Fortuna |
L'arbre du voyageur |
Le volcan Arenal 🌋 |
Quoi de mieux pour commencer la journée ? 🥑 |
La cloud forest |
Réserve de Santa Elena |
Le seul quetzal que j'aie vu 🐦 |
Ambiance préhistorique |
Une constante partout où je vais : les félins me font des câlins 😻 |
Ficus creux que l'on peut escalader |
Majestueux |
Coucou ! |
Crépuscule à Monteverde |
L'innocence de l'ananas qui vient de naître |
PopKorn assiste au coucher du soleil |
Pura vida ! |
Encore et toujours, le soleil se couche |
Les couleurs du Pacifique 💜💗💜 |
Hasta pronto Costa Rica |
Le blabla :
Voilà, c’est la fin. La fin d’un voyage au paradis, la fin
d’une histoire, et le début de la petite saveur amère au fond de la gorge qui
te prend par surprise au moment des adieux. La fin aussi des trente premières
années de ma vie, qui se terminent ici, emportant avec elles l’insouciance, la
jeunesse et la mélancolie. C’est à nouveau le printemps. Encore et toujours,
l’éclosion des fleurs de cerisiers accompagne le jour de ma naissance. La sève
remonte, les branches que l’on croyait sèches repoussent, les arbres morts
reviennent à la vie. Et moi aussi. Ce séjour fut l’apothéose inattendue qui me
permet de clore ce grand chapitre, et de passer sereinement à la suite. Si je
vous dis tout ça, (au risque de perdre tous mes auditeurs), c’est parce que
j’ai eu du mal à faire cette transition entre deux époques, et je suis sûre que
je ne suis pas la seule. Un jour quelqu’un de très sage m’a dit « Arrête
de dire que tout va bien, alors que manifestement ça ne va pas du tout. Arrête
d’être aussi dure avec toi-même. ». Voilà, c’est la fin. La fin d’un temps
où je me faisais violence, où je ne m’écoutais pas, où je voulais sauver les
apparences. Tout est bien qui finit bien. Maintenant, place à la floraison, à
la musique et à l’amour.
D’ailleurs, en parlant d’amour, permettez-moi de revenir à
notre sujet principal, la région Nord du Costa Rica, qui m’a montré ses plus
belles merveilles. Après la folie du festival Envision et la douceur de
Dominical, j’ai rejoint La Fortuna et son village au pied du volcan Arenal. Depuis
longtemps, je voulais aller voir le fameux Rio Célèste, et quelle beauté !
C’est une rivière d’une couleur bleue très vive, dans un écrin de jungle et de
roches ocres. La légende raconte que les Dieux ont peint le ciel, puis ont rincé
leurs pinceaux dans cette rivière, en y laissant au passage cette couleur
incroyable. Sur la route, on a même eu la chance de croiser un toucan jaune et
un ficus plusieurs fois centenaire. La nature du Costa Rica est un éternel
émerveillement, dont je ne me lasse pas. J’ai ensuite traversé un lac, et fait
plusieurs heures de piste dans la montagne pour rejoindre la mystérieuse
Monteverde. Cet endroit est entouré de cloud forest. Je ne sais pas traduire ce
mot en Français, donc si vous savez, dites-le-moi ! Mais en gros, c’est
une jungle dans laquelle se trouvent constamment des nuages et un taux
d’humidité extrêmement élevé. Ça donne une végétation très particulière et une
atmosphère de période préhistorique hors de l’espace-temps. Les chanceux
peuvent y croiser le Quetzal, un petit oiseau coloré doté d’une longue queue
verte. Pour ma part, j’ai passé la journée à le guetter, en vain. En revanche,
j’ai eu le plaisir de dormir dans une auberge entourée de coatis, de singes
hurleurs et de chats. J’y ai même retrouvé Elie, ma collègue de classe
d’espagnol de Puerto Viejo. Et puis j’attendais avec impatience de pouvoir me
jeter à corps perdu dans le parc d’aventure au cœur de la jungle. Et qu’est-ce
que c’était bon ! Dix câbles d’acrobranche au milieu des arbres, deux
gigantesques tyroliennes en mode Superwoman, au-dessus d’une vallée verdoyante,
puis un saut dans le vide pour finir en beauté. Une bonne grosse bouffée
d’adrénaline dont j’avais besoin !
Et puis pour ma dernière semaine au Costa Rica (enfin pour cette
fois-ci !), j’ai décidé de me prendre une semaine au bord de mon cher
Pacifique sur la bien nommée Playa Hermosa. Couchers de soleil flamboyants,
promenades sur la plage, sieste dans les hamacs, et dernières chaleurs avant de
refaire mon fidèle backpack. J’ai fait mes au revoir à ceux que j’ai rencontrés
et aimés. La gérante adorable d’une petite auberge familiale, le chauffeur de
taxi jamais ponctuel mais tellement attachant, ma grande sœur retrouvée, la
rivière des nymphes, les avocats et les ananas goûtus. Adios y hasta
pronto ! Enfin j’espère ! Et pour accompagner ce départ du Costa Rica
après 2 mois passés sur ce territoire d’abondance, une chanson dédiée à la
Nature « Naturaleza » interprétée par la talentueuse Danit.
Pura
vida !
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