9 avr. 2019

Costa Rica - Festival Envision 2019

Take the dream and make it real ↡



Fleuris où tu es

Petit stop détente

Une carambole

Petit-dèj vitaminé!

Sunset in Dominical

Envision 2019

:)

Tartinage de boue bleue !

Le village des sorcières



Gratitude à emporter



Tu es magnifique aujourd'hui!


La scène de concert, aux splendides décorations naturelles


La tente rouge des femmes


Médiation guidée par STARHAWK herself!


Le cacao sous toutes ses formes

Le consentement, c'est sexy

Mi-zèbre, mi-aventurier, et re-mi-zèbre derrière

See you next year Envision

Le texte :


Hey mes petits auditeurs chéris !

Vous la sentez ? Vous la sentez la douce et chaleureuse vague d’amour qui va vous envelopper durant le prochain quart d’heure ? Ouvrez bien grand votre troisième œil, parce que cette fois, on part sur du festival peace and love. Allez, on y va !

Après avoir appris les rudiments de la langue espagnole, je suis partie rejoindre Marine (encore elle !) pour une merveilleuse nuit dans un B’n’B luxueux avec piscine privée et petit-dèj gorgé de fruits inconnus et délicieux. On en a profité pour recharger nos batteries physiques et mentales, avant de partir ensemble pour un sacré festival. Nous y avons rejoint deux autres participantes de la retraite spirituelle du début de séjour, ainsi que Sophie, et waouh, on en a pris plein les yeux et les oreilles !

Au début, c’était pas gagné, parce que les billets pour 4 jours de festival étaient au-dessus de notre budget, et niveau organisation c’était compliqué. Et puis, quand on s’est aperçues qu’il y avait des pass pour un jour, on a littéralement sauté dessus tout en faisant la danse de la joie. Et puis on a attendu impatiemment, en trépignant d’avance comme des petites filles une veille de Noël.
On est entrées dans l’enceinte du festival, et c’était parti pour 24h de folie, de liberté, d’excentricité, d’amour, de paillettes, de rencontres, de musique et de toilettes chimiques !

Au vu du programme absolument dingue, il a d’abord fallu que l’on choisisse les ateliers auxquels on voulait assister. Pour nous détendre un peu durant cette lourde tâche, on a décidé de se recouvrir le corps intégralement d’argile bleue, parce qu’après tout, pourquoi pas ?

Entre les nombreux cours de yoga, de méditation, les ateliers de permaculture, les speeches sur les vertus des plantes, et la visite du village, il y avait de quoi faire ! On a commencé par déambuler entre le coin des sorcières, la tente des guérisseurs, les artisans, les différentes scènes magnifiquement décorées avec des éléments naturels, les expo d’artistes, la tente rouge mystérieuse, la plage au bord du Pacifique et la place centrale où se relaient en permanence les gens comme nous, les gens qui se sentent en décalage un peu partout, mais qui, ensemble forment une grande famille colorée de fissurés du bocal. Chacun est unique, mais nous sommes tous un. Tu te souviens, ceux que tu trouvais un peu bizarres au lycée, les rêveurs, les branleurs, les emmerdeurs, les poètes, les cracheurs de feu, les génies, les paumés, les timides, les hypersensibles, les solitaires, les androgynes, les incompris. Ici, nous avons notre place, dans cette tribu éphémère des inadaptés. C’est un bordel merveilleux et étonnamment bien organisé, où la bienveillance et le respect sont les maîtres mots. Et vous savez quoi, ça fait du bien. Mais genre, vraiment.

On a donc assisté à divers ateliers, dont une méditation guidée par Starhawk en personne avec son tambour, un cercle de femmes dans la tente rouge, une discussion entre amies pleine de révélations, et une soirée câlins durant laquelle des dizaines d’inconnus ont passé quelques heures à se prendre dans les bras et se masser dans la plus grande des tendresses. Et puis on a fini en douceur, avec un peu de musique, un jus de cacao cru et une courte nuit. On n’avait évidemment aucune envie de partir, et de quitter cette atmosphère irréelle de liberté totale, mais d’autres aventures nous attendaient. 

Pour s’en remettre, on a passé une semaine à Dominical, dans un hostel au top, à 50 mètres de la plage. Je commence d’ailleurs à m’habituer dangereusement à vivre de guacamole et d’ananas frais et de me retrouver tous les soirs à 17h30 sur la plage avec le reste du village pour admirer le coucher du soleil dans l’océan. Comment se lasser d’un tel spectacle ? Le suspens peut durer longtemps parce que j’ai pas la réponse.

Afin de prolonger un peu ce rêve, voici une petite polyphonie sur la chanson de Starhawk « Weave and spin », de Ruth Barrett. Take the dream and make it real !