La scène de concert, aux splendides décorations naturelles
La tente rouge des femmes
Médiation guidée par STARHAWK herself!
Le cacao sous toutes ses formes
Le consentement, c'est sexy
Mi-zèbre, mi-aventurier, et re-mi-zèbre derrière
See you next year Envision
Le texte :
Hey mes petits auditeurs chéris !
Vous la sentez ? Vous la sentez la douce et chaleureuse
vague d’amour qui va vous envelopper durant le prochain quart d’heure ?
Ouvrez bien grand votre troisième œil, parce que cette fois, on part sur du
festival peace and love. Allez, on y va !
Après avoir appris les rudiments de la langue espagnole, je
suis partie rejoindre Marine (encore elle !) pour une merveilleuse nuit
dans un B’n’B luxueux avec piscine privée et petit-dèj gorgé de fruits inconnus
et délicieux. On en a profité pour recharger nos batteries physiques et
mentales, avant de partir ensemble pour un sacré festival. Nous y avons rejoint
deux autres participantes de la retraite spirituelle du début de séjour, ainsi
que Sophie, et waouh, on en a pris plein les yeux et les oreilles !
Au
début, c’était pas gagné, parce que les billets pour 4 jours de festival
étaient au-dessus de notre budget, et niveau organisation c’était compliqué. Et
puis, quand on s’est aperçues qu’il y avait des pass pour un jour, on a
littéralement sauté dessus tout en faisant la danse de la joie. Et puis on a
attendu impatiemment, en trépignant d’avance comme des petites filles une
veille de Noël.
On est entrées dans l’enceinte du festival, et c’était parti
pour 24h de folie, de liberté, d’excentricité, d’amour, de paillettes, de
rencontres, de musique et de toilettes chimiques !
Au vu du programme absolument dingue, il a d’abord fallu que
l’on choisisse les ateliers auxquels on voulait assister. Pour nous détendre un
peu durant cette lourde tâche, on a décidé de se recouvrir le corps
intégralement d’argile bleue, parce qu’après tout, pourquoi pas ?
Entre les nombreux cours de yoga, de méditation, les
ateliers de permaculture, les speeches sur les vertus des plantes, et la visite
du village, il y avait de quoi faire ! On a commencé par déambuler entre
le coin des sorcières, la tente des guérisseurs, les artisans, les différentes
scènes magnifiquement décorées avec des éléments naturels, les expo d’artistes,
la tente rouge mystérieuse, la plage au bord du Pacifique et la place centrale
où se relaient en permanence les gens comme nous, les gens qui se sentent en
décalage un peu partout, mais qui, ensemble forment une grande famille colorée
de fissurés du bocal. Chacun est unique, mais nous sommes tous un. Tu te
souviens, ceux que tu trouvais un peu bizarres au lycée, les rêveurs, les
branleurs, les emmerdeurs, les poètes, les cracheurs de feu, les génies, les
paumés, les timides, les hypersensibles, les solitaires, les androgynes, les
incompris. Ici, nous avons notre place, dans cette tribu éphémère des inadaptés.
C’est un bordel merveilleux et étonnamment bien organisé, où la bienveillance
et le respect sont les maîtres mots. Et vous savez quoi, ça fait du bien. Mais
genre, vraiment.
On a donc assisté à divers ateliers, dont une méditation
guidée par Starhawk en personne avec son tambour, un cercle de femmes dans la
tente rouge, une discussion entre amies pleine de révélations, et une soirée
câlins durant laquelle des dizaines d’inconnus ont passé quelques heures à se
prendre dans les bras et se masser dans la plus grande des tendresses. Et puis
on a fini en douceur, avec un peu de musique, un jus de cacao cru et une courte
nuit. On n’avait évidemment aucune envie de partir, et de quitter cette
atmosphère irréelle de liberté totale, mais d’autres aventures nous
attendaient.
Pour s’en remettre, on a passé une semaine à Dominical, dans un
hostel au top, à 50 mètres de la plage. Je commence d’ailleurs à m’habituer
dangereusement à vivre de guacamole et d’ananas frais et de me retrouver tous
les soirs à 17h30 sur la plage avec le reste du village pour admirer le coucher
du soleil dans l’océan. Comment se lasser d’un tel spectacle ? Le suspens peut
durer longtemps parce que j’ai pas la réponse.
Afin de prolonger un peu ce rêve, voici une petite polyphonie
sur la chanson de Starhawk « Weave and spin », de Ruth Barrett. Take
the dream and make it real !
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