Petit dèj' typique: toasts beurre/kaya (confiture de lait de coco), œufs mollets et kopi (café au lait concentré sucré)
Le texte:
Graou les choupinous !
Je vous retrouve en Asie, au niveau de
l'équateur, et plus précisément à Singapour, un État indépendant
à la pointe de la Malaisie.
Dès les premiers pas dans ce lieu
totalement paradoxal, on se retrouve confronté à plusieurs chocs.
Climatique d'abord, avec des
températures au dessus de 30°C + humidité étouffante à
l'extérieur, et une climatisation agressive dans les bâtiments.
Ensuite, un choc culturel. Ici, il n'y
a pas moins de 4 langues officielles (Anglais, Mandarin, Tamoul et
Malais) et une population que semble venir des 4 coins du monde.
C'est un extraordinaire mélange de couleurs, de gastronomies,
d'architectures et de cultes qui cohabitent dans un mouchoir de
poche. Une leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit.
Enfin, un choc historique dans lequel
les temples anciens et les traditions se mêlent aux gratte-ciels
flambant neufs et aux innombrables centres commerciaux. Le tout
baignant dans un cadre végétal luxuriant.
J'ai eu un coup de cœur pour les
jardins de la baie qui sont splendides et futuristes. On peut y
visiter un dôme montrant la "cloud forest" ( je ne sais pas traduire
ce terme en Français mais ça désigne la végétation qui pousse
autour des nuages formés par les cascades). Une énorme cascade a
été recréée et les visiteurs spiralent entre les diverses plantes
et explications interactives.
Un autre dôme est quant à lui
consacré à des expositions changeantes sur les fleurs du monde.
J'en ai pris plein les yeux, jusqu'au moment où j'ai vu au centre du
dôme les cerisiers en fleurs. Une année s'était donc écoulée
depuis mon départ, la boucle était bouclée, les cerisiers avaient
refleuri, et je pleurais devant ces magnifiques arbres si chers à
mon cœur.
Une fois remise de mes émotions, j'ai
déambulé entre les différents quartiers Chinois, Indien, et Arabe,
tous plus colorés et richement décorés les uns que les autres. Je
suis montée sur une terrasse au 57ème étage du complexe de Marina
Bay Sands, qui donne une vue panoramique à couper le souffle. Mais à
mon grand regret, je n'ai pas pu goûter la spécialité culinaire
locale, le crabe pimenté. Ce n'est que partie remise je l'espère,
et en parlant de piment, je vous laisse sur la seule chanson que je
connaisse qui parle de Singapour: « Punker » d'Indochine.
Couvrez les oreilles sensibles retrouvez moi prochainement de retour
en Europe (ou presque...). Kissous mes auditeurs!
Glace (à paillettes!) faite avec de l'azote en mode film d'horreur
Les jardins botaniques
Parce qu'ici, tu peux avoir une urgence de tongs
St Mary's cathedral
Musée maritime
Queen Victoria Building: le plus beau "mall" que j'aie vu
Indeed...
Quartier d'Oxford street
Blablabla:
Abracadabra mes ptits koalas!
Avant de rentrer au
pays des mangeurs de grenouilles, j’ai fait un petit saut (de
kangourou cela va sans dire) à Sydney, ville emblématique de
l’Australie.
Après le calme
Néo-Zélandais pendant 11 mois, l’agitation urbaine m’a sauté
en plein visage. Boum, retour à la civilisation !
Tout d’abord, je
tiens à faire un petit point capillaire. Mesdames (et messieurs
également), ne perdez pas votre temps dans une coiffure ou encore
mieux, un brushing, la pluie et le vent se relayent en permanence,
voire se combinent, dans le seul but de réduire tous vos efforts à
néant.
Que vous dire
d’autre sur Sydney ? Et bien d’abord que c’est une grande
ville et qu’elle fait plus internationale qu’Australienne. Autant
j’ai trouvé que Brisbane (A la suite d’un fou rire
international, j’ai appris à mes dépends qu’on ne disait pas
« brise-benne » mais bien « brise-bun ».
C’est subtil mais c’est comme ça), que Brisbane donc était tout
ce qu’on peut s’imaginer de la coolitude d’une ville de
surfeurs, alors que Sydney pourrait être une métropole n’importe
où d’autre dans le monde. Enfin, ça n’engage que moi, je me
suis peut-être faite biaiser par le mauvais temps incessant.
Cependant, cette
ville a un charme certain et est agréable à visiter. Le quartier
des Rocks est le plus touristique avec son quai qui donne une vue
imprenable sur l’opéra, son musée d’art contemporain et sa
vieille ville qui débouche sur l’impressionnant pont de métal
nommé Harbour Bridge. La traversée est vertigineuse et l’effet
amplifié par un vent d’une force extraordinaire.
Il y a aussi au
choix les somptueux jardins botaniques royaux et les immeubles
modernes qui jouxtent les bâtiments coloniaux. S’il ne fallait en
citer qu’un, ça serait sans hésiter le Queen Victoria Building.
C’est un splendide centre commercial (non, moi non plus je pensais
pas dire ca un jour) en plein coeur de la ville. L’architecture est
dingue, une verrière, des horloges suspendues immenses, des vitraux
colorés, des couleurs qui pètent ! Waouw !
Je ne suis
malheureusement pas allée explorer les plages aux alentours, ni le
fameux outback et les montagnes bleues, à cause d’un temps
menaçant et limité, mais il paraît que ça vaut le coup.
Pour être raccord
avec la météo, je laisse vos oreilles en compagnie du groupe le
plus connu d’Australie avec une petite musique douce. Mais non, je
déconne, fais tournoyer ta crinière et joue de la guitare en short
sur Thunderstruck d’AC/DC !!!