Je vous retrouve aujourd’hui à Toronto, la plus grande ville
du Canada et capitale de l’Ontario (poil au dos). J’y ai rejoint mon amie de
toujours, la belle Doriane, qui vit là depuis maintenant plusieurs années et
trépignait d’impatience de me voir.
Ma première expérience de Toronto a été de traverser le
centre-ville en voiture la nuit, au milieu des gratte-ciels étincelants à perte
de vue. On se croirait dans un film de science-fiction, voire même directement
dans le futur. Ça ne m’aurait pas surpris de croiser des voitures volantes et
des robots.
Mise à part ce voyage dans le temps, je n’ai pas vraiment
aimé Toronto. Je m’y suis sentie comme à Sydney, perdue entre les immeubles et
le béton, dans une immense ville qui pourrait se trouver n’importe où dans le
monde.
Etant restée presque 3 semaines, j’ai bien eu le temps de
flâner, et me balader dans la ville. J’ai évidemment fait les activités
touristiques, parce qu’après tout ben je suis une touriste. J’ai donc parcouru
verticalement les 350 m de la CN tower pour découvrir une vue imprenable et
panoramique sur la forêt de gratte-ciel et le gigantesque lac Ontario. J’ai
arpenté les différents musées, le château Casa Loma et l’aquarium (je suis pas
vraiment fan des endroits où on enferme les animaux mais je dois avouer que le
tunnel sous l’eau avec les raies, requins, tortues et poissons multicolores
qu’on peut admirer sous toutes les coutures est complètement WAOUW !).
Le quartier de la distillerie est plutôt sympa avec ses
bâtiments en briques, et le marché couvert St Lawrence est idéal pour déjeuner
et goûter de bons produits internationaux.
Mais, heureusement, je ne suis pas restée qu’à Toronto et
j’ai eu l’occasion d’admirer l’Ontario dans toutes ses couleurs d’automne.
J’ai assisté au très beau spectacle qu’offrent les chutes du
Niagara en plein soleil. Petit tour en bateau dans les bouillons furieux, sous
le crachin et les nombreux arcs-en-ciel. Décevant à première vue, car les
chutes ne sont pas très hautes, mais plus on s’approche et plus on ressent la
puissance de la Nature.
Je suis aussi allée voir un couple d’amis à Londres, au bord
de la Tamise (parce que les Canadiens n’ont aucune imagination pour nommer les
villes avec des noms originaux), et Doriane m’a emmenée passer un weekend dans
un magnifique petit chalet au bord d’un lac (où on a même pu voir des conifères
caducs !) dans le Nord de la province. Elle m’a aussi initiée à
l’équitation le temps d’un weekend dans un ranch, où j’ai pu monter à cheval
pour la première fois et goûter du camembert chaud recouvert de confiture de
framboise (dit comme ça, ça a l’air dégueu, mais une fois la barrière
psychologique franchie, c’est pas si mal).
Et puis est venu le moment pour moi de partir vers l’Ouest,
parce que j’ai une trouille bleue de l’hiver Canadien. Mais quelle sortie
grandiose ! Contre toute attente, Doriane s’est jointe à moi pour sauter
dans le mythique train Transcanadien et nous avons parcouru 4500 km à travers
plaines enneigées, lacs gelés et montagnes rocheuses. Mais je ne vous en dis
pas plus pour l’instant, et vous laisse saliver sur le prochain post en
écoutant le charmant duo de Tricot Machine pour « Pas fait en
chocolat »… Penses-tu qu’on va passer à travers le temps qu’il fait
ct’hiver ?