Le pudding chômeur, ou comment exploser sa glycémie en 3 secondes
Reflet parfait
Funambule
Est-ce un prince charmant ?
La côte vers Tadoussac
Watch out !
Rorqual en vue !
Quelqu'un connaît cette plante rouge ?
Le Dinosarbre
Chipmunk
Les érables font leur show
Dracarys !
Même pas peur !
Couleurs d'automne
Symétrie campagnarde
Voisins du ciel
Explosion de rouges !
Pour ceux qui préfèrent lire plutôt que d'entendre ma douce voix :
Allez, c’est parti pour le dernier d’une longue série. Tu
écoutes actuellement l’ultime podcast consacré au Canada, puisque je suis
désormais bien loin de ce pays, quelque part dans les Antilles.
Mais revenons, si tu le veux bien, à Montréal et la région
du Québec. Je plaide coupable pour mon absence prolongée sur les ondes sonores
du blog, car j’ai assez peu bougé ces derniers mois. J’ai travaillé au
génialissime gîte du plateau (viens y faire un tour quand tu visiteras
Montréal), et passé quelques-uns des meilleurs moments de mon périple avec la
troupe au grand cœur qui gère la réception. C’est tellement cliché de dire que
les rencontres sont l’essentiel pendant un voyage, mais… je dois bien m’y
résoudre !
Eh oui, pour ceux qui suivent mes aventures depuis le début,
vous savez que ça n’était pas gagné de me faire aimer la cohabitation, la
colocation, la communication, la collaboration et tout ce qui commence par
« co » en général (sauf la coquillette au beurre, mais ça c’est une
autre histoire).
Trêve de sentimentalisme dégoulinant, mon quotient
émotionnel a des limites !
Montréal donc. Je n’ai jamais vu une ville aussi dynamique
en été. Des concerts, des spectacles, des animations de rue, des feux
d’artifice, des terrasses, des manifs, des festivals, des marchés, des jeux en
plein air… C’est absolument hallucinant de trouver autant d’activités en cette
saison. Malgré notre caractère plutôt casanier, Schtroumpfy et moi, on en a
bien profité.
Et puis, le séjour s’est terminé en apothéose. Retour de
l’aventureux PapouPam, qui, après avoir fièrement traversé la Manche et le
globe pour me rejoindre en Angleterre, puis en Nouvelle-Zélande, a encore une
fois fait le déplacement. De Tadoussac aux chutes du Niagara, en passant par
Québec et Ottawa, il m’a suivie dans une escapade canadienne haute en couleur.
Nous avons même croisé des baleines et fait de la montgolfière au-dessus des
érables rougeoyants de l’automne. Sans parler du nombre incalculable de
poutines qu’on s’est envoyées pour compenser nos efforts physiques.
Et puis, il a fallu dire au revoir. Il y a six mois, j’ai
débarqué à Montréal pour mes 30 ans, la mort dans l’âme de quitter le Costa
Rica et sa magie. Cette fois, je me suis enfuie avant que l’hiver québécois ne
m’engouffre dans ses tempêtes de neige. Mais c’est tout aussi triste que j’ai
laissé derrière moi mes compagnons et mon nid. D’habitude, je ne reste jamais
plus de deux mois au même endroit, alors ça bouleverse un peu de commencer à
s’enraciner pour ensuite se couper soi-même l’herbe sous le pied. Mais je dois
avancer, toujours. Si je stagne, je meurs.
Sur ces paroles légères et bien moins émouvantes qu’il n’y
paraît, je vous laisse avec un groupe connu de tous ici : les Cowboys
Fringants. Ils chantent aujourd’hui pour vous « Les étoiles
filantes ». Allez, à tantôt Canada, c’était ben l’fun de vivre avec toé, taberouette,
j’ai capoté !
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