Tofino, l'arrivée Pacifique de la Trans Canada Highway
Le soleil qui joue avec les arbres
Le port de Tofino
Héron bleu
Paysage à marée basse
Montagne, mer et forêt, what else?
Cailloux bi-goût
Les adultes doivent être surveillés par les enfants
Ah!
Jardin botanique et fantomatique
Coin coin!
La plage irréelle de Tofino
High five mate!
The Raven Lady
Ça bouillonne à Ukee!
Il est beau, non?
Le phare de Ucluelet
Ucluelet at sunset
La fameuse pleine lune de sang
Ukee harbour
Poulpe à babord!
Le Parlement de Victoria (la reine et la ville)
Le Parlement by night
Attention au mammouth!
Little bird
I love you too
Gotcha!
The Moss Lady
Hello squirrel!
L'hiver sur l'île de Vancouver
Le paon qui grimpe aux arbres
My beloved
Voilà les jolis poissons qu'on peut croiser par ici
Sunset from the Seawall
Restes d'une soirée romantique
C'est moi ou c'est un poil en avance ?
Sunset in Vancouver
L'autrice est en fait Martha Medeiros, mais le poème est tout aussi beau
Le blabla :
Vancouver et son île
Coucou mes grosses
baleines !
Après 2 mois passés à
Nanaimo, j’ai repris mon fidèle sac à dos, sac à dos, et nous sommes partis
gaiement à la découverte de l’île de Vancouver et de ses merveilles. Après un
long périple en bus, je suis enfin arrivé à Tofino, la ville qui est à l’extrémité
Ouest de la Trans Canada Highway (l’autre extrémité étant St John’s à
Terre-Neuve, où j’étais quelques mois auparavant).
Tofino, je la phantasmais
depuis des mois. On m’en avait parlé comme la destination par excellence des
surfeurs, avec une ambiance relax et des plages sublimes. Eh bien en fait,
c’est exactement ça, mais ça n’était pas du tout ce que j’avais imaginé !
J’étais un peu déçue qu’il n’y ait pas de plage directement dans le
centre-ville et que les îles boisées et les montagnes enneigées barrent la vue
de l’horizon sur l’Océan Pacifique (mon ptit chouchou !). Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était
une bouffée de souvenirs de Nouvelle-Zélande. L’atmosphère humide, les énormes
fougères, les odeurs de la forêt et ce je ne sais quoi qui flotte dans l’air
des îles du Pacifique. Boum ! Retour sensoriel au pays du long nuage
blanc ! Depuis tout ce temps, je l’avais presque oublié, mais quel bonheur
de le retrouver J
Et puis je râle, je râle,
mais je suis quand même tombée dans une auberge avec une vue à couper le
souffle sur la baie. C’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi
spectaculaire en buvant mon café du matin dans un hostel. Il paraît même qu’à
la bonne saison on a une vue imprenable sur les baleines et les orques. C’est
fou, non ? Bon, moi j’ai complètement tout raté à la migration de ces
magnifiques monstres, mais qui sait, un jour peut-être je les verrai.
J’ai ensuite pris le
chemin de la petite Ucluelet, surnommée affectueusement et caninement Ukee. Ce
petit village de pêcheurs est assez mignon et il fait partie du parc national
Pacific Rim, qui comporte de nombreuses randonnées très jolies. Ukee est
également connue pour ses tempêtes et les énormes vagues qui viennent
s’exploser contre les falaises rocheuses. Même par temps clair, c’est assez
impressionnant à regarder. RRRRRR !
J’ai ensuite mis le cap
au Sud, vers Victoria, la capitale de la province de Colombie-Britannique (eh
non, ça n’est pas Vancouver la capitale, petit filou va!). Alors Victoria
se revendique de style Britannique, mais franchement, mis à part le bâtiment du
parlement, c’est loin d’être au niveau. Pour le coup, ça m’a fait penser à
l’Australie, avec son côté bord de mer et son architecture coloniale. C’était
sympa, mais pas de quoi casser trois nageoires à un rorqual en rut. Par contre,
j’ai découvert que les paons savaient grimper aux arbres ! Tu le savais
toi ? Ba moi non, et rien que pour ce spectacle inattendu, ça valait le
coup !
Enfin, j’ai passé
quelques jours à Vancouver pour finir mon périple dans cette région. J’y étais
passée en coup de vent à mon arrivée en train, mais il se trouve que j’avais
emprunté la pire rue possible et je m’étais retrouvée à marcher 20 minutes au
milieu de la détresse humaine et des seringues souillées qui jonchaient les
trottoirs. Pas mon meilleur souvenir. Du coup, j’ai exploré brièvement la ville
et les quais du seawall. C’était agréable, mais je crois que j’en attendais
trop d’elle, et je n’en garderai pas un souvenir impérissable.
La moralité de tout ça
quand même, c’est qu’il faut vraiment, mais vraiment que j’arrête d’imaginer
mes destinations parce que je suis souvent déçue. En même temps, après avoir
passé un an en Nouvelle-Zélande, la barre est extrêmement haute et il est très
difficile de faire mieux.
Qu’à cela ne
tienne ! J’aurais tout le temps de méditer sur le lâcher prise et les
affirmations positives, car au prochain épisode, je vous raconterai ma
formidable retraite spirituelle au Costa Rica. Ça te la coupe hein !
En attendant, je te
laisse avec le bruit des vagues de Ucluelet et la voix fracassante de Jeanne
Added qui exprime sa colère sur « Radiate ». Hasta la proxima en
Costa Rica !
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