23 déc. 2019

Guadeloupe - St-François & Désirade

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Une des plages de la Désirade

Cabri de la Désirade

Belle prise !

Les magnifiques fleurs de Guadeloupe

Trouver l'intrus

La salle de jeu du Sunset Surfcamp

Rangée de planches

Un ami dans mon lit :)

Flower Power

La pointe des châteaux

La pointe des châteaux

La pointe des châteaux

Le lambi, tu connais ?

A la vôtre !

Tentative de mandala végétal

Petite chenille colorée

Le Floup !

Fruit de la passion <3

Coucher de soleil sur St-François

Concours de quadrille

La plus belle des danseuses


Blablabla :

Hé bonjour mes bien-aimés, je vous souhaite de bonnes fêtes depuis la Guadeloupe où j’ai posé mes valises !
Je sais, ça fait un moment que vous l’attendez, alors c’est parti ! Je vous envoie du soleil, de l’eau turquoise, des poissons tropicaux, des fleurs colorées et du sable plein les doigts de pied !
Badigeonne-toi de SPF 50+ et viens me rejoindre sur l’île papillon pour fêter Noël à la sauce créole.

Revenons à nos moutons (ou plutôt nos cabris, c’est plus couleur locale) et rembobinons jusqu’à mon départ de Montréal. Juste avant que le grand méchant froid ne débarque, j’ai sauté dans un avion direction les Antilles. Fini le PVT, j’ai vu ce que j’avais à voir au Canada, maintenant changement de décor ! Passage sans transition du québécois au créole, ça chatouille le nerf auditif.

J’ai commencé par passer 15 jours à Saint-François dans une super auberge de jeunesse où j’ai fait du workaway (le Sunset Surfcamp). Alors oui, c’est ultra cliché, mais c’est exactement comme on se l’imagine. Des plages de sable blanc, des marchés artisanaux avec du madras et des rhums arrangés, des couchers de soleil dingues, une température délicieuse et des fruits exotiques aux saveurs méconnues. J’ai même eu le droit à un concours de quadrille en costumes traditionnels. Classe, non ?

Les propriétaires de l’auberge étaient tellement sympa qu’ils m’ont prêté leur voiture pour que je puisse me balader à la fameuse pointe des châteaux et au grand marché du Moule. J’ai aussi pris un ferry pour rejoindre l’île de la Désirade. Bon, faut pas s’enflammer hein, c’est un caillou de 10 kilomètres de long peuplé principalement de cabris (d’ailleurs les bestiaux voyagent tout naturellement dans les bateaux et hurlent tout le long du trajet. Au début je croyais que c’était des bébés maltraités, mais non, c’est simplement des cabris dans des cabas sur des bateaux). Par contre, c’est vrai qu’il y a 2 ou 3 plages vraiment sublimes, avec très peu de monde. Mais la vache, le soleil tabasse ! Même avec ma crème solaire je suis revenue en mode vanille/fraise (enfin surtout fraise) avec une belle insolation. Heureusement, j’ai découvert le fameux « Floup », le Mister Freeze de Guadeloupe !

Bon allez mes petits jambons braisés à l’ananas, je vous quitte pour aller préparer mon repas de fêtes sur cette superbe musique de « chanté nwel » enregistrée à la distillerie Bologne.

À la vôtre !

3 nov. 2019

Canada - Québec + PapouPam

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L'automne vu du ciel

Piou piou

La POUTINE :p

Back to Niagara Falls

Ottawa

Cathédrale d'Ottawa

Queue de castor

Schtroumpfy is still with me <3

Quebec city

La meilleure pâtisserie de la ville !

Street art

Chutes de Montmorency
Classe ou pas ?

Cascade de racines

Câlin bovin
Bonnet assorti à l'automne

Fall

Le jardin botanique en fête

Le pudding chômeur, ou comment exploser sa glycémie en 3 secondes

Reflet parfait
Funambule

Est-ce un prince charmant ?

La côte vers Tadoussac
Watch out !

Rorqual en vue !

Quelqu'un connaît cette plante rouge ?

Le Dinosarbre

Chipmunk

Les érables font leur show

Dracarys !
Même pas peur !

Couleurs d'automne

Symétrie campagnarde

Voisins du ciel

Explosion de rouges !

Pour ceux qui préfèrent lire plutôt que d'entendre ma douce voix :

Allez, c’est parti pour le dernier d’une longue série. Tu écoutes actuellement l’ultime podcast consacré au Canada, puisque je suis désormais bien loin de ce pays, quelque part dans les Antilles.

Mais revenons, si tu le veux bien, à Montréal et la région du Québec. Je plaide coupable pour mon absence prolongée sur les ondes sonores du blog, car j’ai assez peu bougé ces derniers mois. J’ai travaillé au génialissime gîte du plateau (viens y faire un tour quand tu visiteras Montréal), et passé quelques-uns des meilleurs moments de mon périple avec la troupe au grand cœur qui gère la réception. C’est tellement cliché de dire que les rencontres sont l’essentiel pendant un voyage, mais… je dois bien m’y résoudre !

Eh oui, pour ceux qui suivent mes aventures depuis le début, vous savez que ça n’était pas gagné de me faire aimer la cohabitation, la colocation, la communication, la collaboration et tout ce qui commence par « co » en général (sauf la coquillette au beurre, mais ça c’est une autre histoire).
Trêve de sentimentalisme dégoulinant, mon quotient émotionnel a des limites !

Montréal donc. Je n’ai jamais vu une ville aussi dynamique en été. Des concerts, des spectacles, des animations de rue, des feux d’artifice, des terrasses, des manifs, des festivals, des marchés, des jeux en plein air… C’est absolument hallucinant de trouver autant d’activités en cette saison. Malgré notre caractère plutôt casanier, Schtroumpfy et moi, on en a bien profité.

Et puis, le séjour s’est terminé en apothéose. Retour de l’aventureux PapouPam, qui, après avoir fièrement traversé la Manche et le globe pour me rejoindre en Angleterre, puis en Nouvelle-Zélande, a encore une fois fait le déplacement. De Tadoussac aux chutes du Niagara, en passant par Québec et Ottawa, il m’a suivie dans une escapade canadienne haute en couleur. Nous avons même croisé des baleines et fait de la montgolfière au-dessus des érables rougeoyants de l’automne. Sans parler du nombre incalculable de poutines qu’on s’est envoyées pour compenser nos efforts physiques.

Et puis, il a fallu dire au revoir. Il y a six mois, j’ai débarqué à Montréal pour mes 30 ans, la mort dans l’âme de quitter le Costa Rica et sa magie. Cette fois, je me suis enfuie avant que l’hiver québécois ne m’engouffre dans ses tempêtes de neige. Mais c’est tout aussi triste que j’ai laissé derrière moi mes compagnons et mon nid. D’habitude, je ne reste jamais plus de deux mois au même endroit, alors ça bouleverse un peu de commencer à s’enraciner pour ensuite se couper soi-même l’herbe sous le pied. Mais je dois avancer, toujours. Si je stagne, je meurs.

Sur ces paroles légères et bien moins émouvantes qu’il n’y paraît, je vous laisse avec un groupe connu de tous ici : les Cowboys Fringants. Ils chantent aujourd’hui pour vous « Les étoiles filantes ». Allez, à tantôt Canada, c’était ben l’fun de vivre avec toé, taberouette, j’ai capoté !