Coucher de soleil sur St Pierre, un régal pour les yeux
Drapeau de Miquelon
Miquelon la sauvage
Queue de baleine ou bois flotté?
Charmante église
Les "dollars", oursins plats à la coquille fragile
Quelque part sur le cap de Miquelon
Une biche de Virginie
La maison de la nature, sanctuaire de la biodiversité de l'île
Direction le boulevard des rêves
La plage de Miquelon et ses merveilleux trésors
Un autre genre de trésor^^
Retour au Canada dans le p'tit coucou
Texte:
Aujourd’hui
je vous emmène un peu en Amérique du Nord, mais un peu en France aussi, sur un
petit archipel niché au Sud de Terre-Neuve, qui se nomme St Pierre et Miquelon.
Cette collectivité d’Outre-mer est le seul territoire rescapé de la
Nouvelle-France, et c’est tant mieux, car c’est une petite merveille.
Au départ,
je ne vous cache pas que j’étais carrément chonchon et que j’ai plusieurs fois
baissé les bras rapport au cauchemar de l’organisation (un peu comme la Nova
Scotia pour ceux qui suivent. Les autres glandus du fond vers le radiateur,
c’est le moment de vous distinguer et de revoir les leçons précédentes !).
Bon et puis comme à chaque fois, ben j’arrête de gueuler parce que la beauté du
paysage me coupe le sifflet. Je sais pas quoi dire d’autre, St Pierre et
Miquelon a vraiment un charme particulier avec ses maisons multicolores, ses
traditions françaises et son style de vie détendu à la canadienne et ses côtes
sauvages protégeant jalousement sa vaste biodiversité. J’ai qu’un truc à vous
dire : allez-y !
J’ai donc
commencé par quelques jours sur l’ile de St-Pierre, la plus peuplée des deux.
C’est tout petit, mais super chou. On sent très vite les origines Basques et la
tradition de pêche au cabillaud. Les habitants sont très accueillants, et
j’avoue que ça fait plaisir de parler Français et de se déglinguer un vieux
clakoss’ après un mois chez les caribous. Mention spéciale à l’île aux Marins
que l’on peut sillonner pieds nus, cheveux au vent et baigné par les courants.
La deuxième
étape, c’est l’île de Miquelon. Elle est bien plus grande, mais n’héberge que
quelques centaines d’âmes. Elle est très différente de St Pierre, beaucoup plus
sauvage. On y trouve beaucoup d’espèces d’animaux et de plantes endémiques,
ainsi qu’une maison de la nature très bien faite, qui incite à aller découvrir
les splendeurs du dehors. Je n’ai cependant pas eu l’occasion de visiter
Langlade et son immense isthme sableux, mais ça me donne une excellente raison
de revenir.
Si vous êtes
intéressés (comment ne pas l’être ?), sachez que depuis cette année, il
existe un vol direct Paris-St Pierre en été. Alors n’hésitez plus, et venez
voir par vous-mêmes.
Sur
recommandation de 2 connaisseurs, je vous laisse à présent avec Henri Lafitte,
un musicien St Pierrais qui chante la Stella Maris. Salut les morues !