12 févr. 2019

Canada - Vancouver et son île

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Une petite carte de Vancouver Island

Tofino, l'arrivée Pacifique de la Trans Canada Highway

Le soleil qui joue avec les arbres

Le port de Tofino

Héron bleu

Paysage à marée basse

Montagne, mer et forêt, what else?

Cailloux bi-goût

Les adultes doivent être surveillés par les enfants

Ah!

Jardin botanique et fantomatique

Coin coin!

La plage irréelle de Tofino
High five mate!

The Raven Lady

Ça bouillonne à Ukee!

Il est beau, non?

Le phare de Ucluelet

Ucluelet at sunset

La fameuse pleine lune de sang
Ukee harbour

Poulpe à babord!

Le Parlement de Victoria (la reine et la ville)

Le Parlement by night

Attention au mammouth!

Little bird

I love you too

Gotcha!

The Moss Lady

Hello squirrel!

L'hiver sur l'île de Vancouver

Le paon qui grimpe aux arbres

My beloved

Voilà les jolis poissons qu'on peut croiser par ici

Sunset from the Seawall

Restes d'une soirée romantique

C'est moi ou c'est un poil en avance ?

Sunset in Vancouver

L'autrice est en fait Martha Medeiros, mais le poème est tout aussi beau


Le blabla :

Vancouver et son île

Coucou mes grosses baleines !

Après 2 mois passés à Nanaimo, j’ai repris mon fidèle sac à dos, sac à dos, et nous sommes partis gaiement à la découverte de l’île de Vancouver et de ses merveilles. Après un long périple en bus, je suis enfin arrivé à Tofino, la ville qui est à l’extrémité Ouest de la Trans Canada Highway (l’autre extrémité étant St John’s à Terre-Neuve, où j’étais quelques mois auparavant). 

Tofino, je la phantasmais depuis des mois. On m’en avait parlé comme la destination par excellence des surfeurs, avec une ambiance relax et des plages sublimes. Eh bien en fait, c’est exactement ça, mais ça n’était pas du tout ce que j’avais imaginé ! J’étais un peu déçue qu’il n’y ait pas de plage directement dans le centre-ville et que les îles boisées et les montagnes enneigées barrent la vue de l’horizon sur l’Océan Pacifique (mon ptit chouchou !).  Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était une bouffée de souvenirs de Nouvelle-Zélande. L’atmosphère humide, les énormes fougères, les odeurs de la forêt et ce je ne sais quoi qui flotte dans l’air des îles du Pacifique. Boum ! Retour sensoriel au pays du long nuage blanc ! Depuis tout ce temps, je l’avais presque oublié, mais quel bonheur de le retrouver J

Et puis je râle, je râle, mais je suis quand même tombée dans une auberge avec une vue à couper le souffle sur la baie. C’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi spectaculaire en buvant mon café du matin dans un hostel. Il paraît même qu’à la bonne saison on a une vue imprenable sur les baleines et les orques. C’est fou, non ? Bon, moi j’ai complètement tout raté à la migration de ces magnifiques monstres, mais qui sait, un jour peut-être je les verrai.

J’ai ensuite pris le chemin de la petite Ucluelet, surnommée affectueusement et caninement Ukee. Ce petit village de pêcheurs est assez mignon et il fait partie du parc national Pacific Rim, qui comporte de nombreuses randonnées très jolies. Ukee est également connue pour ses tempêtes et les énormes vagues qui viennent s’exploser contre les falaises rocheuses. Même par temps clair, c’est assez impressionnant à regarder. RRRRRR !

J’ai ensuite mis le cap au Sud, vers Victoria, la capitale de la province de Colombie-Britannique (eh non, ça n’est pas Vancouver la capitale, petit filou va!). Alors Victoria se revendique de style Britannique, mais franchement, mis à part le bâtiment du parlement, c’est loin d’être au niveau. Pour le coup, ça m’a fait penser à l’Australie, avec son côté bord de mer et son architecture coloniale. C’était sympa, mais pas de quoi casser trois nageoires à un rorqual en rut. Par contre, j’ai découvert que les paons savaient grimper aux arbres ! Tu le savais toi ? Ba moi non, et rien que pour ce spectacle inattendu, ça valait le coup !

Enfin, j’ai passé quelques jours à Vancouver pour finir mon périple dans cette région. J’y étais passée en coup de vent à mon arrivée en train, mais il se trouve que j’avais emprunté la pire rue possible et je m’étais retrouvée à marcher 20 minutes au milieu de la détresse humaine et des seringues souillées qui jonchaient les trottoirs. Pas mon meilleur souvenir. Du coup, j’ai exploré brièvement la ville et les quais du seawall. C’était agréable, mais je crois que j’en attendais trop d’elle, et je n’en garderai pas un souvenir impérissable.

La moralité de tout ça quand même, c’est qu’il faut vraiment, mais vraiment que j’arrête d’imaginer mes destinations parce que je suis souvent déçue. En même temps, après avoir passé un an en Nouvelle-Zélande, la barre est extrêmement haute et il est très difficile de faire mieux.
Qu’à cela ne tienne ! J’aurais tout le temps de méditer sur le lâcher prise et les affirmations positives, car au prochain épisode, je vous raconterai ma formidable retraite spirituelle au Costa Rica. Ça te la coupe hein !

En attendant, je te laisse avec le bruit des vagues de Ucluelet et la voix fracassante de Jeanne Added qui exprime sa colère sur « Radiate ». Hasta la proxima en Costa Rica ! 

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