14 oct. 2018

Saint-Pierre & Miquelon

Picore le bouton play ↡


Le drapeau de St Pierre

L'emblématique phare

Banc de poissons

Des origines basques très fortes

Initiation à la pelote

Tellement de couleurs sur cette petite île

Ça ne risque pas de passer inaperçu

<3

Encore et toujours des maisons colorées

L'île aux marins

Battu par les flots, mais ne sombrant pas

Ca fait TELLEMENT plaisir!!!!

Coucher de soleil sur St Pierre, un régal pour les yeux

Drapeau de Miquelon

Miquelon la sauvage

Queue de baleine ou bois flotté?

Charmante église

Les "dollars", oursins plats à la coquille fragile

Quelque part sur le cap de Miquelon

Une biche de Virginie

La maison de la nature, sanctuaire de la biodiversité de l'île

Direction le boulevard des rêves

La plage de Miquelon et ses merveilleux trésors

Un autre genre de trésor^^

Retour au Canada dans le p'tit coucou

Texte:

Aujourd’hui je vous emmène un peu en Amérique du Nord, mais un peu en France aussi, sur un petit archipel niché au Sud de Terre-Neuve, qui se nomme St Pierre et Miquelon. Cette collectivité d’Outre-mer est le seul territoire rescapé de la Nouvelle-France, et c’est tant mieux, car c’est une petite merveille.

Au départ, je ne vous cache pas que j’étais carrément chonchon et que j’ai plusieurs fois baissé les bras rapport au cauchemar de l’organisation (un peu comme la Nova Scotia pour ceux qui suivent. Les autres glandus du fond vers le radiateur, c’est le moment de vous distinguer et de revoir les leçons précédentes !). Bon et puis comme à chaque fois, ben j’arrête de gueuler parce que la beauté du paysage me coupe le sifflet. Je sais pas quoi dire d’autre, St Pierre et Miquelon a vraiment un charme particulier avec ses maisons multicolores, ses traditions françaises et son style de vie détendu à la canadienne et ses côtes sauvages protégeant jalousement sa vaste biodiversité. J’ai qu’un truc à vous dire : allez-y !

J’ai donc commencé par quelques jours sur l’ile de St-Pierre, la plus peuplée des deux. C’est tout petit, mais super chou. On sent très vite les origines Basques et la tradition de pêche au cabillaud. Les habitants sont très accueillants, et j’avoue que ça fait plaisir de parler Français et de se déglinguer un vieux clakoss’ après un mois chez les caribous. Mention spéciale à l’île aux Marins que l’on peut sillonner pieds nus, cheveux au vent et baigné par les courants.

La deuxième étape, c’est l’île de Miquelon. Elle est bien plus grande, mais n’héberge que quelques centaines d’âmes. Elle est très différente de St Pierre, beaucoup plus sauvage. On y trouve beaucoup d’espèces d’animaux et de plantes endémiques, ainsi qu’une maison de la nature très bien faite, qui incite à aller découvrir les splendeurs du dehors. Je n’ai cependant pas eu l’occasion de visiter Langlade et son immense isthme sableux, mais ça me donne une excellente raison de revenir.

Si vous êtes intéressés (comment ne pas l’être ?), sachez que depuis cette année, il existe un vol direct Paris-St Pierre en été. Alors n’hésitez plus, et venez voir par vous-mêmes.


Sur recommandation de 2 connaisseurs, je vous laisse à présent avec Henri Lafitte, un musicien St Pierrais qui chante la Stella Maris. Salut les morues !