20 nov. 2018

Canada - Ontario

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Love is all you need

Distillery district

CN tower

Vue d'en haut

Un Schtroumpf dans le vide!

Miaouw

La fontaine des chiens

Quartier de la distillerie

Science-fiction

Casa Loma

Colours!

Fall is falling

Graffiti alley

Les chutes Américaines

Niagara Falls

Même pas mouillée! (nan je déconne)

Rainbow!

Couleurs d'automne

London (Ontario)

Les 2 aventurières

Joe, ma première monture

Au galop!

Craquage sur les "butter tarts"

Le chalet au bord du lac

Une après-midi en Ontario

Le texte:

Hello mes requins-marteau!

Je vous retrouve aujourd’hui à Toronto, la plus grande ville du Canada et capitale de l’Ontario (poil au dos). J’y ai rejoint mon amie de toujours, la belle Doriane, qui vit là depuis maintenant plusieurs années et trépignait d’impatience de me voir.

Ma première expérience de Toronto a été de traverser le centre-ville en voiture la nuit, au milieu des gratte-ciels étincelants à perte de vue. On se croirait dans un film de science-fiction, voire même directement dans le futur. Ça ne m’aurait pas surpris de croiser des voitures volantes et des robots.

Mise à part ce voyage dans le temps, je n’ai pas vraiment aimé Toronto. Je m’y suis sentie comme à Sydney, perdue entre les immeubles et le béton, dans une immense ville qui pourrait se trouver n’importe où dans le monde.

Etant restée presque 3 semaines, j’ai bien eu le temps de flâner, et me balader dans la ville. J’ai évidemment fait les activités touristiques, parce qu’après tout ben je suis une touriste. J’ai donc parcouru verticalement les 350 m de la CN tower pour découvrir une vue imprenable et panoramique sur la forêt de gratte-ciel et le gigantesque lac Ontario. J’ai arpenté les différents musées, le château Casa Loma et l’aquarium (je suis pas vraiment fan des endroits où on enferme les animaux mais je dois avouer que le tunnel sous l’eau avec les raies, requins, tortues et poissons multicolores qu’on peut admirer sous toutes les coutures est complètement WAOUW !).

Le quartier de la distillerie est plutôt sympa avec ses bâtiments en briques, et le marché couvert St Lawrence est idéal pour déjeuner et goûter de bons produits internationaux.
Mais, heureusement, je ne suis pas restée qu’à Toronto et j’ai eu l’occasion d’admirer l’Ontario dans toutes ses couleurs d’automne.

J’ai assisté au très beau spectacle qu’offrent les chutes du Niagara en plein soleil. Petit tour en bateau dans les bouillons furieux, sous le crachin et les nombreux arcs-en-ciel. Décevant à première vue, car les chutes ne sont pas très hautes, mais plus on s’approche et plus on ressent la puissance de la Nature.

Je suis aussi allée voir un couple d’amis à Londres, au bord de la Tamise (parce que les Canadiens n’ont aucune imagination pour nommer les villes avec des noms originaux), et Doriane m’a emmenée passer un weekend dans un magnifique petit chalet au bord d’un lac (où on a même pu voir des conifères caducs !) dans le Nord de la province. Elle m’a aussi initiée à l’équitation le temps d’un weekend dans un ranch, où j’ai pu monter à cheval pour la première fois et goûter du camembert chaud recouvert de confiture de framboise (dit comme ça, ça a l’air dégueu, mais une fois la barrière psychologique franchie, c’est pas si mal).

Et puis est venu le moment pour moi de partir vers l’Ouest, parce que j’ai une trouille bleue de l’hiver Canadien. Mais quelle sortie grandiose ! Contre toute attente, Doriane s’est jointe à moi pour sauter dans le mythique train Transcanadien et nous avons parcouru 4500 km à travers plaines enneigées, lacs gelés et montagnes rocheuses. Mais je ne vous en dis pas plus pour l’instant, et vous laisse saliver sur le prochain post en écoutant le charmant duo de Tricot Machine pour « Pas fait en chocolat »… Penses-tu qu’on va passer à travers le temps qu’il fait ct’hiver ?

2 nov. 2018

Canada - Newfounland

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La République de Terre-Neuve

Port-aux-basques

St John's depuis Signal hill

Les centaines de boîtes aux lettres multicolores

Yellow Belly Brewery

Le chocolat du Newfounland, qui, je suis désolée de l’annoncer, n'est pas tellement goûtu

Encore de la couleur, pour que les pêcheurs bourrés retrouvent leur maison!

Street art à St John's

Bonavista, la ville la plus "roadtrippable" du Canada!

C'est pas beautiful ça?

Réplique du bateau qui a "découvert" le Canada

Le cap de Bonavista

Et son phare

Le "donjon"

Je me suis gavée de couchers de soleil

Petit port de pêche

Bonavista au crépuscule

Vue panoramique sur la ville et ses couleurs d'automne

Et puis à Bonavista, j'ai rencontré mon double maléfique: Pam Jam

On a fêté ensemble la légalisation du cannabis au Canada (promis, j'en prendrai plus jamais!)

Elle m'a conseillé ce magnifique instrument de musique: l'ugly stick (oui oui c'est une serpillère)

Elle m'a fait mangé des snacks qui ressemblent à de la nourriture pour animaux

Street art à #Bonaviss'

Et on a aussi fait une descente dans cette magnifique pâtisserie :p

Les seuls "puffins" que j'ai vus

Le dialecte local, très peu compréhensible

Petite sortie à Trinity

Sunrise

Cabane de pêche

Casiers à homards

Le magnifique Skerwink trail

Une randonnée incontournable

Entre falaises et forêt

What else?

L'automne arrive

Coucou!

La couleur, partout!

Ma 1ère petite neige Canadienne!

Bye bye

Texte:


Salut mes icebergs à la dérive !

Ok alors cette fois-ci, après le « G’day » et le « sweet as » Néo-Zélandais, après le « blabla Julia » Australien, je vous présente le « Wattaya at ? Save us a draw, yes by » du Newfoundland, autrement dit, Terre-Neuve. C’est une province insulaire située à l’extrême Est du pays, qui a son caractère bien à elle. Déjà, il faut faire au minimum 7heures de ferry pour la rejoindre depuis la Nouvelle-Ecosse. Ensuite, ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’il y a un trou dans l’espace-temps qui fait que Terre-Neuve a son propre fuseau horaire décalé d’une demi-heure par rapport au continent…une demi-heure, non mais franchement, c’est pas des zozos ? En tout cas c’est assez pratique pour rater le bus, surtout qu’il n’y en a qu’un seul par jour pour relier en 16 heures Port-aux-Basques à St John’s, la capitale.

Le Newfoundland c’est spécial, on se détend instantanément, on prend des couchers de soleil plein les mirettes et on se fend la poire avec ceux que les gens du continent appellent avec dédain les Newfies. Ils se moquent d’eux parce qu’ici ca parle un charabia incompréhensible, qu’ils sont un peu revêches et ont le visage érodé par le sel marin et le moratoire sur la pêche au cabillaud, qui en a laissé plus d’un sur le carreau. Mais ils s’en foutent, ils prennent l’insulte comme un compliment et revendiquent l’appartenance à leur île, qu’ils ne quitteraient pour rien au monde. Ils adorent la musique, et en particulier tout ce qui est style Irlandais avec de l’accordéon, et ont même inventé l’instrument le plus drôle que j’ai jamais vu. Ça s’appelle un « ugly stick », que l’on peut traduire maladroitement par « bâton moche », et c’est composé d’une serpillère retournée chaussée d’une botte en plastique et garnie de clochettes ou de capsules de bières. C’est pour les gens comme moi qui ne savent pas jouer d’un instrument plus classique mais qui veulent quand même participer à rythmer une chanson. Je voulais m’en fabriquer un mais malheureusement ça ne tenait pas dans mes bagages. Mais tout espoir n’est pas perdu, étant donné que je compte revenir l’année prochaine !

Je suis restée 2 mois sur l’île, entre Port-aux-Basques à l’arrivée du Ferry, St John’s la belle multicolore toute en collines, Trinity et son magnifique Skerwink trail et la ville la plus « roadtrippable » du Canada : la bien nommée Bonavista ! J’ai fait un wwoofing dans l’auberge de jeunesse de ce petit village côtier, et j’y ai rencontré mon double maléfique du Canada : l’extraordinaire Pam (pour le coup, c’est son vrai prénom, contrairement à moi^^). On a fait les 400 coups ensemble, et elle m’a appris l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur la Terre-Neuve et la culture Canadienne en général. Autant dire qu’on s’est bien marrées entre Pams dans ce petit bout du monde. Et ça n’aurait pas été possible sans Todd, le propriétaire de l’auberge, qui m’a ouvert sa porte et fait découvrir cet endroit magnifique. Si vous passez dans le coin, venez faire un tour ! Surtout si vous venez en été 2019, on pourra se rencontrer. Je dois y retourner car j’ai raté la saison des icebergs, des baleines et des macareux, et je ne louperai ça pour rien au monde !  

(Lien vers l'auberge de Bonavista par ici)

Petit point animalier à présent. On m’a plusieurs fois demandé si j’avais croisé beaucoup de chiens de race Terre-Neuve, et la réponse est : aucun. Ceux qui me connaissent douteront probablement de la fiabilité de mes propos étant donné que je ne sais pas différencier un phoque d’une otarie et que j’ai appris récemment que les écureuils volants n’étaient pas une légende comme les licornes (d’ailleurs les licornes, ca existe ou pas ?). Mais il se trouve qu’un Terre Neuve fait justement partie de ma famille (bisou Kuma) et je peux vous garantir que j’ai sa physionomie bien en mémoire. Du coup, je n’ai pas d’explication sur le fait qu’ils soient si rares dans leur pays natal. Si quelqu’un sait, qu’il parle ou se taise à jamais !

Je vous laisse à présent avec ma chanson favorite du moment, « Islander » par les Navigators, « there’s no place I would rather be than here in Newfoundland »