Tokyo - Sakura sakura

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1ère nuit en hôtel capsule

Les torrents de cerisiers

Toilettes du turfu

RRRRRrrrrrr!

Neko café

Marché au poisson

Meilleurs sashimis du monde!

Pour les durs de la feuille, voici le texte:

Salut mes petites geisha! Avant toute chose je voudrais dire aux allergiques au pollen de prendre un A****s tout de suite parce que vous allez avoir une rhinite direct avec toutes les fleurs que je vais vous montrer.
A part ca, je vais commencer par rassurer tout le monde, je suis bien arrivée à mon auberge de Tokyo. L’hôtel capsule était vraiment top et pas du tout l’impression d’être dans un cercueil mais plutôt comme dans un petit cocon accueillant. Par contre, une fois que le papillon a voulu rejoindre le centre ville, c’était une autre histoire.
Tokyo est une ville faite pour ceux qui aiment les jeux de piste grandeur nature. T’es perdu en permanence, tu ne sais plus lire et au bout d’un moment t’as juste envie de te mettre dans un coin en position fœtale et te balancer de bas en haut en attendant que Dumbledore sorte sa baguette magique. Mais Tokyo c’est aussi un endroit où tout le monde est prêt à t’aider comme il peut quand t’es en galère. Tu sais pas ou t’es? Je t’accompagne à la grande rue la plus proche. Tu comprends pas le menu? Je vais te chercher un serveur qui parle anglais. Il pleut et t’as pas de parapluie? Je te donne le mien si tu veux. Et d’un coup, tu te mets à profiter du voyage!
Je pose donc mes affaires à l’auberge (que je recommande vivement au passage -Anne Hostel Asakusabashi-) et je pars me trouver un resto. Je rentre dans le premier que je croise et comme je pige rien au menu, je demande à la serveuse un déjeuner typiquement japonais. Elle me regarde médusée et me dit « mais c’est un restaurant chinois ici! » …la boulette.
Les jours suivant j’ai visité les classiques du bon touriste, à savoir: Akihabara avec ses grands magasins de jeux vidéos et ses façades criardes de personnages de manga, Asakusa et son grand temple, l’électrique Shinjuku, Harajuku le quartier des fashionistas, Shibuya et son fameux carrefour géant à 5 passages dans un quartier où tous tes sens son sur-stimulés avec migraine assurée, Marunouchi et son palais impérial (ou plutôt les jardins entourant le palais parce qu‘il est évidemment interdit de claquer une bise à l‘empereur), Ginza et son théâtre Kabuki (assez différent du théâtre qu‘on connait, ca danse, ca rigole, ca chante un peu bizarrement pour les oreilles européennes, c’est très coloré), ainsi que le Rungis local qui abrite un énorme marché de poisson. Obligée par la tradition locale, j’ai donc petit déjeuné des meilleures sashimis de thon de ma courte vie. Et puis évidemment le clou du spectacle: les parcs et leurs rivières de cerisiers en fleurs. J’ai eu la chance de tomber en plein dans la période de floraison, et c’est vraiment exceptionnel.
Enfin, pour pas que vos fesses meurent bêtes et froides, je vous suggère d’essayer un jour les toilettes japonaises. Sur ces bonnes paroles je vous laisse avec la chanson des cerisiers, ou comme on dit ici: Sakura.